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Tribune du 9 décembre 2025 : « l’art de se croiser », donner avant de recevoir

A vous, Madame, Monsieur, Mademoiselle, chers lecteurs, votre tribune d’expression au féminin wimadame,

Les fêtes approchent, Noël, Hanoukka, nouvel an…l’année 2025 s’achève… l’heure des bilans, l’heure des rêves, des espoirs, quel futur, une rencontre de qualité… Confucius nous enseignait que l’humain doit toujours être au cœur de toute relation, et qu’il faut surtout écouter avant de parler.
Abordons maintenant les réseaux. Dans les réseaux, dans les clubs, dans les assemblées, Confucius affirme, un réseau solide, ce n’est pas une liste de contacts, c’est un cercle de confiance et de valeurs partagées.

L’objectif de notre réflexion… Dans un monde hyper connecté, où tout le monde est connecté à tout le monde, la communication se fait d’une manière transparente, c’est la raison pour laquelle l’être humain cherche de plus en plus des contacts en vrai, des lieux où l’on échange un regard dans les yeux, une voix, une main tendue, la chaleur d’une présence, créer un club peut sembler simple, mais la réussite ou l’échec repose sur plusieurs facteurs subtiles.

Pour réussir…

  • Clarté de l’objectif : une mission précise, tangible
  • Une valeur pour les invités, sans valeur perçue, l’intérêt s’érode rapidement
  • La qualité de l’animation qui donnera envie de revenir
  • Un sentiment d’appartenance ou chacun se sent impliqué, reconnu
  • Cohérence et régularité
  • Leadership inspirant, un homme ou une femme qui font bouger les idées
  • Bien connaitre son audience, absolument crucial
  • Émotion, créer un attachement durable et sincère.

L’idée brillante ne suffit pas, un club ne marchera que s’il combine à la fois tous les objectifs cités. Mais l’essentiel ? il lui faut une âme.
Là nous touchons au cœur du sujet. Voilà ce que j’entends par âme d’un club. Les participants, les invités sentent qu’ils font partie de quelque chose de plus grand qu’eux. Générosité, curiosité, les rires, une empathie, un certain respect, de l’audace, les anecdotes, l’âme se construit avec des attitudes. Essentiel enfin, l’énergie du fondateur.
Les rencontres deviennent alors des ponts où naissent projets et réussites, et pourquoi pas Business dans les clubs d’affaires.

Cette semaine, notre invité coup de cœur : Harold Parisot, Fondateur du Chinese Business Club, un homme qui sait rassembler, la petite boite à la grande, politique et entrepreneuriat, il sait, il fait. Je lui ai posé deux questions…

Qui est Harold? Jeune, Harold Parisot est un homme rare surprenant, dont la force réside moins dans le charisme flamboyant que dans une capacité unique à Rassembler.
Un don de toute évidence, mais surtout Harold Parisot agit avec simplicité, même si chaque geste est pensé, pour fédérer et créer du lien. Son talent ne réside pas uniquement dans la démonstration, mais dans l’efficacité discrète de ses actions.
Une curiosité naturelle, il sait identifier ce qui rapproche plutôt que ce qui divise. Harold et son énergie tranquille, attirent ceux et celles qui cherchent un partenariat authentique. Harold ne cherche pas la lumière pour lui-même. Ses succès, les alliances qu’il fait naitre. Avec patience et humanité, travailleur acharné, il sait accepter ses échecs mais Harold rebondit.

En cette fin d’année wimadame est heureuse d’honorer Harold Parisot, pour sa capacité si rare à unir, sans bruit, mais avec force. Il démontre qu’il faudrait créer cette énergie dans tous les territoires, pour que chaque ville chaque région, puisse se nourrir de cette générosité et de cette cohésion.
Harold Parisot est l’homme qui nous inspire à croire que l’on peut relier les mondes, rapprocher les ambitions, et que le business a sa place dans notre société.
Plus personnellement je le remercie chaleureusement d’avoir accepté, sans me connaitre en 2024, d’être jury pour la sélection des candidats dans le cadre du premier prix Jacob Abbou.


Maintenant la parole à Harold Parisot, fondateur du Chinese Business Club

Quel est votre regard sur 2025 ? Vos rêves pour 2026 ?

Mon regard sur 2025 ?
Je vais commencer par ce qui m’anime au quotidien : le Chinese Business Club que j’ai créé en 2012.
L’année 2025 est une très bonne année.
Notre réseau d’affaires franchit un nouveau cap avec plus de 140 sociétés membres et 90% de fidélité et renouvellement des adhésions tous les ans.
Je constate une énergie et une dynamique incroyables, qui montrent à quel point les dirigeants et entrepreneurs ont besoin de se retrouver régulièrement, d’échanger et de créer du lien.
À chaque événement, une quinzaine par an à Paris, je vois notre réseau grandir, des chefs d’entreprise de tous horizons nous rejoindre et je réalise que le Chinese Business Club est devenu un véritable écosystème qui permet de déclencher des rencontres, des idées et des collaborations concrètes.
En dehors du réseau, je ne peux pas ignorer la réalité : 2025 est une année complexe.
Le climat général est anxiogène, les tensions géopolitiques ne cessent de s’intensifier, et comme avant chaque période électorale (élections municipales de 2026 et présidentielles de 2027), j’observe un certain attentisme chez les décideurs.
Malgré ce contexte, le Chinese Business Club continue de rayonner, de grandir, de rassembler et d’innover.
Dans un contexte où beaucoup hésitent, on garde le cap, on reste en mouvement et on fait vivre un réseau puissant qui apporte de l’énergie, de la confiance et de vraies opportunités.

Mes rêves pour 2026 ?
Au niveau international, je rêve que la guerre en Ukraine s’arrête.
J’aimerais que 2026 soit une année d’apaisement, une année où l’on retrouve un peu de stabilité et d’espoir à l’échelle mondiale.
Concernant le Chinese Business Club, j’ai déjà la chance d’avoir des invités exceptionnels programmés pour début 2026.
Je pense notamment à Nina Métayer, la meilleure cheffe pâtissière du monde le 9 février et Son Excellence Joshua Zarka, Ambassadeur d’Israël en France le 18 mars prochain à Paris.
J’aimerais accueillir la Présidente de la Banque Centrale Européenne Christine Lagarde, le spationaute Thomas Pesquet, le rugbyman Antoine Dupont et le pilote automobile Monégasque Charles Leclerc.
Et bien sûr, mon rêve le plus fou en invité d’honneur : le PDG du groupe LVMH Bernard Arnault qui est pour moi, le meilleur symbole de réussite à la française. A ce jour, nous avons déjà reçu Alexandre Arnault (Moët Hennessy) et Frédéric Arnault (Loro Piana).
Pour l’année 2026, j’ai aussi envie de faire évoluer nos formats événementiels.
J’ai pour ambition d’intégrer de nouvelles expériences, surprendre, amener des éléments futuristes.
Par exemple, faire intervenir des robots pour parler de technologie, d’IA, d’avenir.
Le Chinese Business Club doit rester le lieu qui étonne, qui inspire et qui montre en amont ce qui arrive demain.

Et enfin, en 2026, je rêve de recevoir davantage de femmes en invitées d’honneur.
Trop souvent, elles me disent qu’elles ne se sentent pas légitimes, qu’elles hésitent.
Ces propos m’interpellent à chaque fois, car je vois tous les jours des femmes dirigeantes incroyables, talentueuses, brillantes.
Je veux leur dire très clairement qu’elles sont les bienvenues, qu’elles méritent tout autant que les hommes d’être mises en lumière, et que notre club les accueille avec plaisir.
Le Chinese Business Club est le lieu qui reflète la richesse de tous les talents.

Bienvenue dans le 1er réseau d’affaires de France.

Pour nous contacter : https://chinesebusinessclub.fr/nous-contacter/


Retrouver notre article “J’aime mon réseau”, première rencontre de wimadame avec Harold Parisot


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