Edito

jacob abbou, hommage

Martine Abbou
Ecrit par Martine Abbou

A vous, chers lecteurs,

Quand les forces de vivre reviennent, elles portent le visage de ceux qu’on aime. Ma fille et mon petit-fils rallument ma lumière quand tout semblait éteint. Leur rire, leur présence, me redonnent le goût d’avancer, simplement, tendrement. merci ..

Le 18 novembre approche … souvenez vous? Le premier Prix Jacob Abbou, 18 novembre 2024

Pour un grand nombre, rien que son nom réveille une émotion profonde, un souvenir vibrant. Au fond, ce prix n’a pas seulement été une distinction, un moment d’espoir pour une jeune génération un peu inquiète sur son avenir, c’était une déclaration d’amour. Un hommage à l’homme d’une vie, à celui dont l’énergie, le charisme,  la force tranquille et une certaine tendresse cachée, ont marqué toutes mes années. Jacob Abbou, mon mari, le père de mes trois filles, mon mentor. En créant ce premier prix, j’ai voulu prolonger sa lumière, lui offrir une postérité à la hauteur de son humanité. Il incarnait la fidélité, le courage, l’honneur dans le travail.

Il croyait en l’effort, en la parole donnée, en la dignité de chaque être. Son regard savait apaiser, parfois aussi vous faire peur, mais sa présence inspirait confiance, et son exigence portait toujours la douceur du juste. Le Prix Jacob Abbou fut une façon de lui dire encore “merci”, mais autrement, différemment. Merci pour son amour transmis sans condition. Merci pour la rigueur,  la foi et la force,qu’il m’a léguées. Merci pour la pudeur, l’élégance et le respect qu’il plaçait au cœur de tout.

Ce premier  prix fut un instant de grâce, pour ses élèves, sa famille ses amis, des femmes et des hommes se sont retrouves autour de valeurs simples mais puissantes : fidélité, loyauté, humanité, courage et passion. Ce prix a honoré l’esprit d’entreprise, l’entrepreneuriat  au sens noble, celui qui allie la réussite et la responsabilité, la liberté et la loyauté.

Et pourtant, aujourd’hui, un regret m’habite : celui de ne pas avoir eu la force et osé donner vie à une deuxième édition. Non pas par oubli, mais parce que la douleur du manque pèse plus lourd que la fierté de la mémoire. Avec le temps, j’ai peur  de raviver ma blessure, là où je souhaite ne garder que sa lumière, cette lumière, qui ne sera  jamais éteinte. Elle me parle encore au quotidien.

Le premier Prix Jacob Abbou vous le savez  était une part de moi, une main tendue vers l’homme qui m’a appris à aimer, me tenir debout, à ne jamais plier, à toujours regarder droit devant. Rendre hommage à jacob Abbou, c’était rendre hommage à la dignité même de l’existence.

Un jour, peut-être,  le Prix Jacob Abbou renaîtra sous une autre forme,  moins intime, plus universelle, plus vivante encore, car les vraies oeuvres ne meurent pas.

N’oubliez jamais jacob abbou,  ” un père aimé pour mes filles ne meurt jamais, un mari demeure pour l’éternité”

Quand une femme aime l’homme de sa vie, elle lui donne une puissance que rien au monde ne peut briser. Son amour devient son armure et sa lumiere. L’amour le véritable  amour traverse le temps, les blessures et les silences.

“La force d’une âme se mesure à sa capacité d’aimer malgré la perte” j’ai choisi en fin un peu de  douceur comme une étoffe, pour apaiser ma peine.

Prenez bien soin de ceux que vous aimez.  Une enveloppe de tendresse de coeur d’émotions, et d’amour. Les fêtes approchent… un peu de lumière

Martine