Tribune d'expression

Comment une poupée s’est invitée au Carrousel du Louvre

Le musée des arts décoratifs a mis à l’honneur une poupée icône dont l’histoire s’est nourrie de sources multiples. Au delà d’être un jouet, Barbie, il faut bien la nommer, est le reflet d’une culture, American way, qui au fils du temps a épousé les changements sociaux, politiques et culturels.

Barbie est née dans les années 59… Élancée, stéréotype de la femme idéale, elle souhaite être autonome et indépendante.

Ruth Handler, l’une des fondatrices de Mattel, décide d’imaginer une poupée plus jeunes femmes actives, que celle des mères ou des femmes au foyer.

Tenues extravagantes, certaines robes sont signées par de grands couturiers, et les « poupées » commencent à diffuser la mode. Dans les années 50, être une femme d’affaires signifiait être une pionnière car il y avait peu de femmes dans les milieux masculins. Barbie miroir de son temps, est aussi le témoin de l’évolution du rôle de la femme. Dans les années 80-90, Barbie Superstar possède un corps conquérant, le monde de la mode et du divertissement se mélangent.

En l’an 2000, Barbie connaît un rajeunissement pour mieux coller à l’air du temps. La teenage qui souhaitait jouer à être une femme plus âgée, c’est la société toute entière qui rêve d’être adolescente. Le corps de Barbie est plus mince juvénile, le désir de rester jeune va devenir petit à petit une obsession.

D’un bout à l’autre de la planète les histoires de Barbie se partagent.

Barbie est le reflet des mœurs d’une époque.

Fin de l’histoire, comment une poupée s’est-elle invitée au Carrousel du Louvre ?

Le plus important, Barbie a besoin de son Ken pour vivre heureuse.