KPMG, société travaillant dans l’audit, le conseil et l’expertise comptable, publiait fin 2019 une étude sur la perception qu’ont les femmes dirigeantes d’aujourd’hui de leur avenir et de celui de l’économie. « Agile », « disruptive » et « durable » sont les trois mots-clés mis en avant pour caractériser la forme de croissance qu’elles privilégient.
Parmi de nombreux chiffres révélés par cette étude, en voici quelques-uns notables…
- 70 %: c’est le taux de femmes dirigeantes dans le monde se déclarant confiantes dans la croissance de leur entreprise pour les 3 prochaines années. En même temps, elles sont seulement 38 % à dire l’être pour les perspectives de croissance de l’économie mondiale (60 % des dirigeants le sont).
- 5 %: c’est le taux de femmes dirigeantes dans le monde qui considèrent que le risque environnemental est un frein à la croissance des entreprises. Les dirigeants, eux, sont beaucoup plus nombreux à le penser.
- 25 %: c’est le taux des dirigeantes françaises (17% dans le monde) qui voient le risque règlementaire (sanctions encourues à cause d’une non-conformité à un règlement ou une loi) comme le premier frein à la croissance des entreprises. Suit le risque lié aux technologies émergentes (cyberattaques, pertes de données, interruptions d’activité, défaillance du système informatique…) : elles sont 18 % en France à le craindre (23 % dans le monde). Le risque environnemental et sociétal n’est pas considéré par les femmes dirigeantes comme une entrave de taille au développement des entreprises, mais il occupe une place significative dans les motivations des dirigeantes.
- 32 %: c’est le taux de femmes dirigeantes françaises qui voient les compétences en communication comme le facteur clé de leur réussite professionnelle. 21% : ce sont celles qui mettent en premier la qualité du réseau personnel actif.
- 75 %: c’est le taux de dirigeantes françaises qui estiment qu’elles ont aussi pour rôle d’implanter des stratégies incluant des critères ESG (environnemental, social, gouvernance) dans leur environnement professionnel. Notamment avec la mise en place de politiques d’énergies propres et renouvelables. Ce chiffre baisse à 60% pour les dirigeants.
- 81 %: c’est le taux des dirigeantes dans le monde (75% en France) qui pensent que pour être résilientes (capacité, dans un monde en mutation, à résister aux chocs et à continuer son activité) les entreprises doivent savoir s’adapter rapidement aux changements. Ils sont seulement 23 % parmi les dirigeants à mettre cette compétence en premier, et préfèrent, à 36%, privilégier la capacité à protéger le cœur de métier de l’entreprise.
- 68 %: c’est le taux de dirigeantes françaises qui voudraient renforcer leurs connaissances dans le domaine de l’intelligence artificielle dans les douze prochains mois. Elles sont 63 % dans le monde à le souhaiter.
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Contact
Marie Guillemot (Associée, Responsable du secteur Télécoms, Médias et Technologies et membre du Comité Exécutif) – +33 1 55 68 75 55 – mguillemot@kpmg.fr