Tous réunis le dimanche 23 juin 2024
PRESENTATION DU PROJET
Demande de partenariat
NOM DE LA STRUCTURE PORTEUSE DU PROJET
Association ARPE psy 92 centre
50, rue Reinhardt,
92100 Boulogne-Billancourt
Tel : 01.42.11.68.96
arpepsy92centre@gmail.com
Domaine d’intervention : association loi 1901
Présidente : Sophie Saïd
COORDONNEES DES RÉFÉRENTS DU PROJET
Nom et prénom des référents :
Dr AMIOT Odile, médecin psychiatre
Dr SAÏD Sophie, médecin psychiatre, cheffe de pôle
Mail : arpepsy92centre@gmail.com
Tél : 01.42.11.68.90
L’association « ARPE Psy 92 centre » : Association pour le Rétablissement des Personnes
concernées et de leur Entourage est l’association créée par les soignants bénévoles exerçant dans
les structures de soins publiques de psychiatrie adulte des communes de Boulogne-Billancourt,
Garches, Saint Cloud, Vaucresson, Marne la Coquette, Sèvres et Ville d’Avray.
Les adhérents de cette association sont des infirmiers, cadres de santé, psychiatres, psychologues,
art-thérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, artistes, coach sportif, assistants sociaux,
secrétaires … qui travaillent ensemble au quotidien dans les différentes unités d’hospitalisation, de
consultation, d’hôpitaux de jour, et qui souhaitent s’investir davantage pour promouvoir la santé
mentale en population générale.
La Santé mentale constitue un vrai enjeu de santé et de société.
La pandémie de Covid-19 a permis d’accélérer la prise de conscience collective en révélant la
dégradation de la santé mentale de la population générale, les obstacles dans l’accès aux soins
ainsi que l’inadéquation entre les offres de soins actuelles et les besoins réels.
Parmi les obstacles, nous retrouvons les défauts de repérage ou d’auto-repérage des premiers
symptômes liés au manque de sensibilisation et d’information sur les troubles psychiques. Mais audelà de cela, le plus gros obstacle reste la stigmatisation et l’auto-stigmatisation des personnes
souffrant psychiquement favorisant le repli sur elles, leur isolement et de fait, un retard de prise en
soins et une aggravation des troubles.
Dans l’imaginaire collectif, les troubles psychiques sont souvent associés à des comportements
étranges, anti-sociaux voire même dangereux. Les structures de soins psychiatriques, pourtant lieu
de thérapie, sont-elles mêmes parfois assimilées au milieu carcéral, où l’individu serait mis en marge de la société.
Ces représentations sensationnalistes sont régulièrement alimentées par le traitement médiatique
de faits divers ou par des oeuvres cinématographiques (vol au-dessus d’un nid de coucou, joker…).
A l’ère des réseaux sociaux, il suffit de quelques mots, quelques images, au poids infime dans un
monde saturé d’informations, pour insidieusement suggérer un clivage entre les individus sains et
les individus souffrant de troubles psychiques. Le vocabulaire initialement médical a été détourné
de son usage pour devenir critique voire même insultant. Qui n’a jamais entendu : « T’es
complètement schizo toi ? » ou bien « il est complètement border… ». Même les hommes politiques, même les journalistes font des abus de langage comme en témoignent certaines unes de la presse.
Cette stigmatisation engendre une réelle perte de chance, notamment pour les personnes
vulnérables, qui n’osent pas se rapprocher ou qui se défient des structures de soins existantes.
Nombreux sont ceux qui se résignent aux soins uniquement lorsque le retentissement des
symptômes est bien installé.
La situation est alarmante : Le suicide chez les jeunes, la souffrance en milieu scolaire, la souffrance au travail, le harcèlement scolaire ou professionnel, les agressions sont des préoccupations grandissantes pour les familles, les entreprises et la société. Actuellement, le plan « harcèlement » est déployé dans l’éducation nationale pour évaluer le ressenti des élèves et le lien entre les parents et le corps enseignants. En même temps, le plan « contre les agresseurs, levons les yeux !» se diffuse dans les transports en commun.
Alerte.. Les adolescents et les jeunes adultes sont à l’honneur de cette journée. L’équilibre
psychique à cet âge de la vie est essentiel pour permettre une autonomisation du
milieu familial et une insertion sociale et professionnelle.
Par ailleurs, c’est également l’âge où débutent certains troubles et où la question de
la première consultation chez un spécialiste peut se poser.
C’est donc à cet âge qu’il est primordial qu’aucun préjugé, qu’aucune stigmatisation
ne viennent retarder la mise en place d’un accompagnement adapté.
Chaque session de notre journée abordera des thématiques qui concernent les
jeunes : équilibre psychique en milieu scolaire, différences invisibles (déficit
attentionnel, troubles autistiques), addictions, traumatismes ainsi que les troubles
psychiques de l’adulte jeune, oui les adolescents concernées par un trouble psychique souffrent.
Mise en lumière de la première table ronde:
Comment des psychiatres ont également pris leur plume pour déstigmatiser leur discipline :
le Docteur David Gourion, psychiatre, nous présente son roman graphique Dr Feel Good,
destiné aux adolescents et jeunes adultes, ainsi qu’à leurs parents. Comment aborder la
souffrance psychologique ? Comment lutter contre les préjugés ? Comment faire pour
amener son ado chez un psy ?
A nous d’agir…