Tribune d'expression

« Mon rêve serait de … »

By Camille MARESQ

« Dans la vie, tu as deux choix le matin : soit tu te recouches pour poursuivre ton rêve, soit tu te lèves pour le réaliser. »

J’aime beaucoup cette célèbre maxime car elle ancre les désirs ou les rêves dans la réalité. Je ne l’interprète donc pas comme un horizon lointain inatteignable, mais comme un futur possible. Lorsqu’on est une jeune femme de 23 ans, dans la vie active depuis un peu plus d’un an, à quoi rêve-t-on ?

Dans un contexte économique où de nombreux jeunes ont des difficultés à être recrutés pour une première expérience, on est déjà très contente de faire ses preuves dans une entreprise qui vous a donné votre première chance. Lorsque j’ai obtenu mon BTS communication au lycée Gaston Berger de Lille, j’imaginais poursuivre mon cursus en alternance à Rouen. D’une certaine manière, je me donnais les moyens d’accéder à mon rêve professionnel : travailler dans la communication. Mais la vie est pleine de surprises. Tout juste diplômée, l’entreprise du Calvados dans laquelle j’avais effectué mon stage de deuxième année, me proposait de me recruter en CDI en tant qu’assistante commerciale et communication. A un moment que je n’avais pas prévu, on m’offrait une opportunité de faire mes preuves dans le secteur professionnel dont je rêvais.

Un peu plus d’un an après ma décision, j’ai déjà acquis une solide expérience car le poste que j’occupe requiert de nombreuses responsabilités et un sens aigu de l’adaptation. Pour autant, mes rêves n’ont pas disparu. Ils se sont même accrus. En effet, dans un monde globalisé, où jamais la circulation des femmes et des hommes, des marchandises, des capitaux, des informations et des idées, n’a été aussi intense, la jeune femme que je suis, rêve d’international, d’expériences professionnelles en Europe ou en Amérique du Nord. Ce rêve s’appuie sur des expériences de voyages que j’ai fait durant mon adolescence : aux Etats-Unis à plusieurs reprises (Floride, New York, Los Angeles, Las Vegas) ou au Canada (Montréal, Québec, Niagara) mais aussi en Europe (Italie, Espagne, Royaume-Uni). Je souhaiterais ainsi vivement, dans un avenir assez proche, pouvoir soit travailler à l’étranger et m’y installer, soit travailler dans une entreprise en France dans un poste qui m’amènerait à voyager, tout en élargissant mon champ de compétences et en travaillant davantage dans l’événementiel et les relations publiques.

Chaque jour, lorsque je me lève, je ne me recouche donc pas pour rêver, je pars travailler avec cette idée, qui me tient à cœur, qui m’anime et me pousse à sortir de ma zone de confort.

Camille MARESQ