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Faire garder ses enfants, un vrai “casse-tête chinois“ !

Martine Abbou
Ecrit par Martine Abbou

 

Avoir un enfant est certes un événement heureux pour tous les couples dans n’importe quelle religion.

Dans une société qui se mondialise, où le travail est synonyme d’insertion sociale et où la gestion du temps est capitale, faire garder son nourrisson quelques mois après sa naissance n’est pas une chose facile pour les mamans ni pour les papas.

En 2011, les femmes veulent tout! Etre libre, féminine, diplômée, voyager, un job pour elle,  être  belle, créer une boite, diriger, manager diriger, avoir le pouvoir… Pourquoi pas!

Et qui va garder les enfants” la vie privée des femmes politiques, dernier ouvrage de Béatrice Massenet.

Comment font ses femmes? Elles se battent, c’est rude et elles gagnent!

Wimadame  très attachée  aux valeurs familiales, a toujours fait part de son attachement à l’audace, au courage, à l’énergie, mais surtout à la différence homme femme dans une égalité des droits.  le choix d’encourager l’énergie d’entreprendre des femmes en Europe est constant sans oublier  qu’une femme a une horloge biologique pour faire des petits et qu’elle sera sans cesse déchirée entre tradition et modernité, entre culpabilité maison boulot. Même si les enfants ne sont en aucun cas un frein mais un moteur de vie, il n’empêche qu’il faut une sacrée organisation. La patience peut être un bon remède aux difficultés.

Texte rédigé pour wimadame, par Yoni Abittan

Les plus chanceux auront le droit de placer leur enfant à la crèche, d’autres devront reconsidérer leur emploi du temps et faire appel le plus souvent à une nounou.

Nous n’allons pas ici lancer un débat sur les compétences des nounous (et les dérapages récents) ni sur les places restreintes dans les crèches publiques. Par contre, laisser son enfant à une parfaite inconnue quand on n’a pas le choix, quand les proches ne peuvent ou ne veulent le faire, est assez stressant.

 

Pour pallier à ces difficultés, certaines femmes optent pour le travail à mi-temps, pour le travail à distance ou arrêtent tout simplement de travailler le temps d’élever leur enfant dans les meilleures conditions.

Il existe bien entendu des crèches privées mais dont les tarifs sont exorbitants prêts à repousser plus d’un.

Quel est le rôle que peuvent jouer les entreprises dans ce cas si elles souhaitent garder son personnel (féminin et masculin) après la naissance de leurs enfants et améliorer ainsi leurs conditions de travail ?

Certaines grosses structures ont mis en place des crèches d’entreprise capables d’accueillir les enfants des salariés. Seul problème : les places restreintes pour accueillir tout le monde.

Alors que l’on compte plus de 230 crèches du personnel en France, les entreprises hésitent à lancer ce type de projet alors que plusieurs subventions de l’Etat en termes de dépenses d’investissement et de fonctionnement existent en France.

Cette pénurie de crèches publiques et de crèches d’entreprise a au moins le mérite de créer une nouvelle niche de marché : à savoir les crèches privées partant du constat que seuls 10% des enfants de moins de trois ans trouvent une place en crèche en France.

La PME Babilou s’est par exemple lancé depuis 2003 sur ce créneau et gère 200 établissements dans 150 communes avec un concept unique : 1001 crèches qui consiste pour une entreprise à réserver des places de crèches pour ses salariés près du bureau, de leur domicile ou sur le trajet domicile-travail.

Une chose est sûre : la naissance d’un enfant bouscule littéralement le style de vie des ménages, “the way of life“ comme disent les anglo-saxons.

Il s’avère crucial pour le marché de l’emploi que des initiatives des décideurs publics et des acteurs privés se mettent en place sous peine de deux effets : la baisse du temps de travail demandée par les parents-salariés (d’où une baisse de l’activité économique) et une baisse de la natalité (en raison des couples réfractaires à cause de cette situation).

 

Lien utile : http://www.1001creches.com/