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Jamais sans nos réseaux !

Texte rédigé par Hervé & Laurence Lassalas

Martine Abbou, à l’occasion de la sortie de notre « livre guide » : « Jamais sans mon réseau » nous a, avec la gentillesse qu’on lui connaît, proposé d’écrire quelques lignes sur ce sujet.

En dehors de toute flagornerie, ce que nous aimons chez elle, c’est son sens du partage et de l’ouverture aux autres. Aux autres femmes et hommes qu’elle croise à longueur de journées et d’années, mais aussi aux autres «réseaux» à qui elle ouvre généreusement ses évènements, opportunités et colonnes.

C’est le cas ici et, Laurence, mon épouse, et moi-même lui en sommes sincèrement reconnaissants. Il y a des années que nous prêchons les mêmes conseils et prônons les mêmes préceptes : soyez ouverts, généreux, ne comptez pas, donnez sans attendre de retours immédiats, tôt ou tard, on vous le rendra et vous en serez remerciés au centuple. Naïveté ?
Non : expérience.

Sur des années de pratique, ce « réseautage », dont j’ai fait mon métier et ma vie, m’a tellement apporté, même si j’ai eu souvent le sentiment – et c’était parfois vrai – que je me faisais « avoir ».
Mais la vie est complexe dans les réseaux. Ils intègrent volontiers (sous certaines réserves et selon leurs protocoles) mais ils sont très « désintégrateurs » et, si vous les trahissez ou en abusez, ils vous rejetteront et votre (mauvaise) réputation vous précédera durablement, que ce soit dans les réseaux « réels » ou « virtuels ». Les règles y sont les mêmes. Heureusement.
Cela nous renvoie historiquement à une observation que je faisais naguère en donnant (il y a une vingtaine d’années) des conférences sur les réseaux sociaux : ils « maléficiaient », à l’époque, d’une très mauvaise image d’opacité et de clandestinité.

C’était pour ceux qui, comme moi, était nés au sortir de la guerre, le renvoi aux réseaux clandestins, Opus Dei, Mafias diverses et variées, voire Franc-maçonnerie, qui se voyaient, souvent par méconnaissance, affublés d’étiquettes négatives et peu recommandables. L’arrivée des « réseaux sociaux virtuels » a complètement changé la donne et même si l’accélération de l’histoire et la prolifération des offres (réseaux et médias) devient parfois confusante, plus personne ne peut ignorer à titre personnel Facebook, Meetic, Copains d’avant, T witter , Y ou T ube, etc… et à titre professionnel : Linkedin, Viadéo et autres Xing pour ne citer qu’eux.

Alors, que choisir, que pratiquer, comment s’y valoriser sans s’y perdre, comment y trouver ses réponses à tous les stades de sa vie – de la recherche de stages, de jobs – jusqu’à la recherche de l’âme sœur ou de partenaires pour faire un voyage ou pratiquer un sport ? C’est à l’ensemble de ces questions que nous avons voulu, mon co-auteur Eric Le Gendre, et moi-même, apporter des réponses concrètes dans ce deuxième ouvrage (1).

Nous sommes convaincus que ce « livre guide », en le lisant de bout en bout comme un roman, ou en « picorant » des réponses aux questions d’actualités qui se posent à vous, vous permettra de devenir des « réseauteuses » ou « réseauteurs » aguérri(e)s et efficaces.

Je ne résiste pas à vous proposer ce que j’ai écrit sur Wimadame (page 53) et ce en toute objectivité !
« Wimadame
Avec l’objectif de faire se rencontrer, se connecter, se faire remarquer, se recommander… des femmes créatrices d’entreprises, Martine Abbou a créé Wimadame en 2003, c’est « the place to be » pour celles-ci.
Alors que des centaines de réseaux féminins ont vu le jour, peu conciliaient vie professionnelle et personnelle.
C’était donc l’opportunité d’accompagner des talents féminins, de mettre en lumière certaines d’entre elles et promouvoir un nouvel état d’esprit… l’entrepreneuriat.
En 2017, Wimadame est devenu un réseau premium, un réseau inspirant et apprécié regroupant 4.500 femmes. »

Ces propos sincères, je ne suis pas certain de pouvoir les écrire ou les penser sur beaucoup d’autres réseaux féminins, encore que, et c’est une tendance qui, heureusement, se développe, nombre d’entre eux œuvrent avec constance et énergie pour que les femmes franchissent ce fameux « plafond de verre » qui, dans leur quotidienneté, les empêchent de « réseauter » de façon active, efficace et pérenne.

Il en est en effet, pour beaucoup de femmes, de la vie dans les réseaux comme il en est de leur vie professionnelle.
Vie familiale opposée à progression de carrière ?
Participation régulière dans des réseaux (hors de cela point de salut) opposée à tout le reste : loisirs, amis, voyages, etc…

Vous trouverez dans ce livre (2) des pistes pour résoudre ces contradictions et, en résumé, la solution – là comme ailleurs – n’est pas de « plus » réseauter, mais de « mieux » réseauter. Nous nous réjouissons à l’avance du mieux-être que vous retirez sans nul doute de ce partage d’expérience et nous félicitons chaque jour d’avoir croisé la route de Wimadame et de son animatrice qui apporte tant d’énergie, de passion et de cœur à la « cause » des femmes, tant dans leurs vies professionnelles que personnelles.

Hervé & Laurence Lassalas
Président et Directrice du développement de Pluriclub (www.pluriclub.paris), Producteurs des Dîners Décideurs

(1) – J’avais en effet, en 2011 écrit un premier livre « Réussir grâce aux réseaux sociaux » (Edition Larousse) avec la merveilleuse Michelle Jean-Baptiste, bien connue chez Wimadame.

(2) – « Jamais sans mon réseau » Le guide pour réussir à réseauter et réseauter puur réussir – Edition Première Impression. François Michalon – 306 pages – 14 € 90 – à commander sur : https://www.weezevent.com/jamais-sans-mon-reseau