Pitié pour les femmes, le statut des auto entrepreneurs est bien un statut génial pour les femmes….
L’Entrepreneuriat consiste à créer de la valeur à la création, à la reprise et même dans le salariat. Les femmes nous le savons sont capables d’innovation et ont un rôle à jouer en Europe. Parfois elle crée un small business
Habituées à exercer de multiples tâches simultanément les Européennes savent faire preuve d’une solide résistance. Mon engagement pour les femmes et l’Europe est simple: il s’agit de leur donner la possibilité de se connecter entre elles
et surtout de leur donner l’habitude de travailler en réseau. un grand nombre de femmes souhaitent se lancer, mais ne savent pas comment démarrer.
Le statut Auto entrepreneur est un moyen pour une femme salariée d’avoir un peu de revenus supplémentaires.
Réaction de Guillaume Cairou, PDG du groupe DIDAXIS et Président du Club des Entrepreneurs, membre de Croissance Plus, à la remise en cause envisagée par le Gouvernement du statut d’autoentrepreneur.
“La remise en cause de l’auto-entreprise n’est pas justifiée. Supprimer ce statut c’est priver 1 million de personne d’un complément de revenu déclaré, c’est priver 3 millions de chômeurs d’un outil de lutte contre la précarité »Quelques chiffres sont à cet égard révélateurs. Sur 23,5 millions d’entreprises américaines, 76% étaient il y a encore peu des autoentreprises alors même qu’en France, sur les 2,9 millions d’entreprises, à peine 50% d’entre elles étaient des entreprises individuelles, dont une infime partie seulement pouvaient alors être considérées comme des autoentreprises.
Les autoentrepreneurs apportent une indéniable contribution économique, fiscale, sociale et surtout, sociétale. Cela s’illustre d’ailleurs parfaitement par le fait que les seniors et les jeunes diplômés utilisent massivement ce statut, or ce sont avant tout les premières victimes de la rigidité de notre marché du travail.
Comprenons enfin que la création d’une activité d’autoentreprise c’est le premier pas vers la création d’une entreprise. Au-delà de tous les clivages politiques, reconnaissons que devenir autoentrepreneur c’est faire un premier pas vers la création de valeur. N’oublions pas que l’auto-entreprenariat n’est qu’un sas, un régime juridique, social et fiscal de transition. C’est un test de la viabilité de son projet grandeur nature. L’autoentreprise n’est pas autre chose que ce stade 1 de l’entreprise. C’est l’initialisation d’une dynamique positive, si précieuse en période de crise et alors même que la durée moyenne de recherche d’emploi s’allonge de jour en jour.
S’il y a des dérives, je les condamne sans détours, mais cela ne justifiera jamais la remise en cause d’un statut aussi prometteur pour l’emploi.
Quoi de plus efficace que l’autoentreprise pour que les plus brillants d’entre nous testent leurs capacités à entreprendre. Encore faut-il que l’Etat remplisse son rôle : celui de la sécurisation de ces parcours. L’INSEE nous apprend d’ailleurs que « trois autoentrepreneurs sur quatre n’auraient pas créé d’entreprise en dehors de ce régime ». Pourquoi dès lors le démanteler ? A quoi veut-on vraiment renoncer? A leurs 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires ? A leurs 600.000 euros de contribution fiscale ?
je vous invite à écouter widoobizz, une jeune radio qui a de l’avenir.
chaque semaine vous retrouverez dans ma chronique les femmes business de widoobiz.
cette semaine la parole est à wimadame
Le succès, de ceux qui entreprennent ne doivent rien au hasard ou à quelque miracle, il est le fait de la volonté des hommes et des femmes qui exercent aux quatre coins de l’univers.