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Que sommes nous? ou allons nous?

Martine Abbou
Ecrit par Martine Abbou

La tête tourne. Passé présent, les Français prirent possession des iles polynésiennes à Vaitahu et y établirent une garnison de soldats à Fort Halley en 1842. Bien que la Polynésie ait un passé violent et lourd, en 2015, les habitants vivent aujourd’hui paisiblement. Chacun travaille à son rythme dans les vallées verdoyantes, le Polynésien s’occupe doucement, la polynésienne dirige. Hypnotisée par tant de beauté, la richesse de l’eau qui entoure les iles, attire une variété incroyable de poissons colorés, requins dormeurs et baleines, partagent les mêmes lieux, sans oublier les gigantesques raies qui vous câlinent, car certains polynésiens parviennent à les apprivoiser et nagent ensemble. Douceur de vivre, le ” temps s’immobilise”. Les bateaux sont les événements majeurs pour les petits villages. Naviguer est un dépaysement total en symbiose avec les éléments naturels marins, entre ciel et mer, ou l’homme et la femme apprennent à vivre, hors du temps.

Fatu Hiva et son jardin d’Eden, est l’ile la plus méridionale des Marquises. Ile du tapa, transformation des fibres végétales en étoffes, dont le travail est dévolu aux femmes, elles perpétuent l’art de fabriquer un tapa très réputé en composant des bouquets parfumés, umuhei ou se mêlent les senteurs de santal, vanille, basilic, hinano. Le Monoï au santal, huile extraite de la noix de coco enivre les lieux.

Fakarava, iles des Tuamotu, est sortie de sa torpeur grâce à l’implantation de fermes perlières. Développement touristique, loin de l’agitation citadine, tout incarne le mythe paradisiaque dont rêve le Robinson qui sommeille en chacun de nous. Dépaysement total, en symbiose avec la nature, l’éloignement ne signifie pas absence de confort. L’énergie solaire procure l’électricité et eau chaude, et les moyens de communications modernes sont présents malgré tout dans ces atolls.

La suite… Gauguin, l’ile marquise et… Mooréa