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Ah les femmes

Martine Abbou
Ecrit par Martine Abbou

Tribune d’expression digitale... Sophie de Menthon, Présidente d’Ethic

Sophie dans son féminin sacré, s’assume pleinement. Epanouïe Sophie se sent libre et en pleine possession de sa puissance naturelle. Mieux que le pouvoir la puissance d’une femme c’est celle qui vous inspire qui ose assumer ce qu’elle est. être et avoir les propos de Sophie vous donneront la force d’agir et habillé de son merveilleux sourire, elle parviendra à faire passer des idées fortes. Généreuse des mots, sophie se livre à wimadame en cette période complexe.

La Défense et la promotion des femmes contient le pire et le meilleur !

Comme l’a dit Christine Lagarde, « Si Lehman Brothers s’était appelée “Lehman Sisters”, la situation des banques en 2008 aurait été bien différente. », sous-entendu qu’une plus grande diversité des genres aurait pu conduire à une autre gestion des risques !
Le magazine Forbes affirmait également récemment que les pays dirigés par des femmes avaient mieux fait face à la première vague pandémique…plus complexe que ça en réalité.
En cause en tout cas la différence de leadership entre les femmes et les hommes, opposant ainsi esprit de décision, empathie, attention à un mode de gouvernance plus autoritaire, luttes de pouvoir, affirmation des égos etc.
Tout cela nous en sommes convaincues, mais il faut aussi mettre plus d’énergie à nous battre individuellement, il nous faut nous prendre en main et ne pas se réfugier derrière les fameux plafonds de verre… qui sont quand même très friables ! Aussi n’hésitons plus à :
Réclamons une hausse salaire dans le bureau du patron si le nôtre est inférieur à un poste masculin équivalent : c’est la loi et les patrons ne refuseront pas !
Apprenons à nous défendre en toutes circonstances, et nous-mêmes !
Luttons contre le syndrome de l’imposteur, notamment au travail, nous n’avons pas assez confiance en nous !
Et n’oublions pas que la première des choses c’est la solidarité féminine ! Pardonnez-moi, mais je ne l’ai pratiquement jamais rencontrée à titre personnel !

C’est pourquoi la solution peut venir des cercles et clubs de femmes qui rencontrent un vrai succès. On fait face à un boom des réseaux de femmes « women only ». En Ile-de-France, on compterait aujourd’hui plus de 300 clubs et autres cercles exclusivement féminins, et le double sur la France entière (Les Premières, WILLA, Actionn’elles, Mampreneures, Femmes Business Angels, Femmes Actives Mouv’, L’Adie, Forcefemmes, StarHer, Financi’elles, MyAnnona, Les Audacieuses etc.)

Presque autant de réseaux de femmes que de femmes (problème ?) !

Sachant que se regrouper entre pairs, entre individus qui se ressemblent a toujours existé, c’est un réflexe ! L’entre soi n’est pas une nouveauté, et on en connait les limites. Il ne faut pas sous-estimer les comportements des femmes entre elles ; il est bon sur le sujet de faire un peu d’introspection. Des sociologues classent les femmes dirigeantes en deux catégories : « les Reines des abeilles qui ne vont probablement pas aider à l’émancipation des autres femmes, et les Femmes vertueuses qui font de cette émancipation une priorité » …sans parler des catégories hybrides.
Les femmes n’aiment pas beaucoup obéir aux autres femmes, elles sentent plus légitime, et c’est dommage, d’obéir à un homme hiérarchiquement supérieur. La rivalité féminine n’est pas un leurre.
D’ailleurs même à l’intérieur de ces réseaux de femmes, ce n’est pas tout rose ! L’observatoire de la RSE déclarait : « On reproche aux réseaux féminins leur élitisme et une absence de solidarité avec les femmes non-cadres qui sont parfois exclues des réseaux. »
En parlant de cercles, on a aussi, des réseaux POUR les femmes, mais pas forcément composés de femmes… ainsi le mouvement « JamaisSansElles » regroupe 500 dirigeants de 20 pays qui refusent de participer à des évènements ou n’il y a pas (ou trop peu) de femmes ! Merci Messieurs.
Et pour illustrer une initiative très positive, à l’initiative d’une femme et à destination de toutes les autres, citons la fondation AGIR POUR LE COEUR DES FEMMES, que l’on doit à Claire Mounierhier, professeure cardiologue qui attire notre attention sur la première cause de mortalité chez les femmes. Cancer féminin ? nenni : le cœur ! Comme les hommes ……………En effet, 75000 femmes meurent de maladies cardio-vasculaires chaque année en France ; Mesdames veillez, les symptômes de l’infarctus du myocarde sont cette fois-ci bien différents de ceux éprouvés par les hommes.

Donc nous les femmes mettons… du cœur à l’ouvrage !

Avec talent et sans l’agressivité nocive du nouveau féminisme extrémiste.