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Billet d’humeur Denis Jacquet, Nos enfants en danger

Martine Abbou
Ecrit par Martine Abbou

Une débâcle annoncée. Un rêve supplémentaire brisé par le politique.

Billet rédigé par Denis Jacquet.

Au tapis. KO pour le compte. Détruites et dégoûtées. Les PME paient depuis des mois la promesse de gascon faite par le Gouvernement avec son « quoi qu’il en coûte ». Comme dans les contrats d’assurance, nous n’avions pas suffisamment fait attention aux conditions écrites en petit, à la fin du contrat. Quoi qu’il en coûte, signifiait nombre de choses :

Que cela coûte la vie et l’intégrité des femmes, principales victimes de la politique de confinement à la française. Elles le sont également dans le monde, car lorsque l’Australie, le Canada, la France et quelques pays d’Europe, New York et San Francisco ont décidé de mettre fin à la vie dans leurs pays respectifs, pour soi-disant nous protéger du Covid, qui restera l’épidémie qui aura fait le moins de victimes dans l’histoire des virus, les Femmes ont tout subi. Elles ont perdu (pays émergents) leur emploi, leur autonomie, ont été violées, violentées, mais le « monde covidien » n’en avait que faire. Dommage collatéral. Chacun est resté sourd et aveugle.

Que cela coûte leur santé mentale à des millions d’ados, désormais dépressifs (ou suicidés) chronique, ce que nous savions déjà fin 2020 ? Personne n’en avait rien à faire. Confinons, ainsi les citoyens ne réaliseront pas que l’on tue à l’extérieur, cette future génération, dont une partie a été également maintenue à l’écart des écoles pendant tant de semaines ou mois, que le coût évalué mondialement du retard scolaire, se chiffre en trilliards. Des chiffres, quasi impossibles à lire, tant le nombre de zéros est important, tout cela pour une politique de zéro Covid, qui n’a RIEN apporté à aucun pays. Les plus forts taux de décès se trouvent à ce jour dans les pays qui ont le PLUS confiné !! Nos enfants ? Comme pour les femmes. Dommage collatéral. On s’en fiche.

Que cela coûte désormais la vie à nos entreprises, ce qui était si prévisible, sauf par Macron et Lemaire. Je ne parle pas de Veyran, car on ne peut reprocher à un âne de ne pas savoir. Les prêts, les exonérations, le chômage partiel, allaient protéger nos entreprises d’une mort annoncée si évidente que j’en pleurais d’avance. Mal nous en a pris encore une fois. Le taux de défaillance des PME en France est le pire des 30 dernières années. Pire encore, si tant est qu’on puisse mettre des degrés à l’horreur, ce sont celles qui sont le plus riches en emplois qui plient les premières, sans même passer par le redressement judiciaire, en allant directement à la liquidation. Du jamais vu ! Pourtant, même moi, un simple entrepreneur, dirigeant de PME, écrivait déjà dans mon livre ‘COVID, le début de la peur, la fin d’une démocratie », en 2020, que nous allions payer très cher cette hérésie sanitaire, ou plutôt la gestion inique de cette crise.

Alors que la Floride (où je vis depuis), qui fait partie des 60% d’Etats qui n’ont pas confiné dans le monde, interdisait, dans sa constitution même, le vaccin obligatoire et le pass sanitaire, pariant sur les vivants et l’auto immunisation si évidente depuis que les virus sont virus, nous imposions un vaccin dont on savait déjà, grâce à Israël en 2021, que non seulement il ne protégeait que 5 à 6 semaines, mais qu’il était porteur de possibles effets secondaires, avérés depuis, notamment au niveau cardiaque. Ainsi un non vacciné français ne pouvait plus aller au restaurant, quand un vacciné porteur du virus pouvait aller se défouler sans masque au cinéma ou dans les concerts qui reprenaient timidement mi-2021. Une folie totale.

Le post-covid était un désastre annoncé. Il était évident que nous allions tuer le commerce mondial, tuer les pays émergents, incapables de résister à un tel arrêt de l’activité économique internationale, tuer la chaîne d’approvisionnement, pousser à une inflation sans fin, et bien entendu, tuer les entreprises les plus fragiles, et notamment les PME françaises, qui sont petites, sous-capitalisées, n’ont pas de trésorerie et sortiraient du Covid avec un retard de chiffre d’affaires de 2 années, des dettes à rembourser et un redémarrage à financer. C’était impossible, chacun le savait. Mais la protection des plus de 70 ans, « quoi qu’il en coûte », car ils étaient les seuls à pouvoir réélire Macron (ce qui s’est produit) était l’alpha et l’oméga de notre pensée politique pendant 2 années. Le reste ? On s’en fout.

Nos start-up ne trouvent plus de financement. Elles se font laminer par des valorisations stupides. Nos PME sont liquidées à la pelle, comme les feuilles mortes de la chanson. Nos entrepreneurs quittent la France dès qu’ils en ont la possibilité. Nos talents également. Seules les grandes entreprises ont profité à plein du système, qui une fois de plus, était conçu pour elles, faute d’avoir des politiques capables de savoir ce qu’est une PME française. Pour cela, il faut avoir travaillé dans sa vie, être sortit de Paris et connaître la réalité économique de son propre pays. Une connaissance inexistante chez le politique Français. Mais l’Allemagne paie également. Au fonds du trou où elle rejoint les femmes, les ados, les pays émergents, que nous avons détruit pour se protéger du manque de lits d’hôpitaux, dont nous avons continué, malgré ce désastre, à réduire le nombre depuis !! Car le Covid n’était pas dangereux, sauf pour les plus âgés et les plus fragiles, le problème était que nous n’avions pas dans les grandes villes, assez de lits pour accueillir les patients. Au final, les statistiques de l’INSEE nous montrent qu’il est même quasi impossible de trouver trace d’une vague surmortalité si l’on étale l’étude sur 2 ou 3 ans. A peine une petite bosse est-elle discernable. Tout cela pour rien. Toujours difficile à entendre pour celles d’entre vous qui ont perdu un proche pendant cette période, mais c’est la réalité macro-économique. Le confinement ne nous a protégé de rien, la maladie était faiblement dangereuse et la surmortalité manque à l’appel. Ce ne sont pas les complotistes qui le disent, mais les statistiques de l’INSEE.

La mort, elle, est bien réelle et nos PME en paient le prix. Cela signifie moins d’emplois pour nous, nos enfants, et surtout, plus de misère pour nos territoires, qui en ont tant besoin. Les PME, dont vous dispersez la poussière ou les restes, ne repoussent jamais. Une PME de moins dans un territoire, c’est un emploi qui ne reviendra jamais.

C’est pour cela que les entrepreneurs français ont le blues. Rejoignant ainsi les agriculteurs, qui ne comprennent pas de recevoir 1000€ d’aumône par personne, ce qui accroit leur chance de survie de 2 ou 3 jours, pendant que l’on donne 50 milliards à l’Ukraine pour tuer plus de Russes. C’est inacceptable pour eux, il faut le comprendre, quelle que soit la violence de la politique Poutinienne, et le message politique que l’on ne peut cesser de faire passer. Chacun en France, comprend que défendre nos pays et nos citoyens, n’est plus la priorité des politiques. Comment tuer l’espoir et le talent d’une seule pierre ? C’est la formule magique dont sont responsables nos politiques.

Pour 2027, ne pas sombrer aux extrêmes demandera un (ou une) candidat, issue de la société civile, capable de faire ce que le pays nécessite, et non ce que les sondages et les destin personnel et égoïste, exigent. Où est ce candidat ?

signature denis jacquet