Portraits

Pourquoi j’aime ma boite

tribine d'expression
Martine Abbou
Ecrit par Martine Abbou

” Si vos rêves ne font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands”  Ellen Johnson Sirleat

A l’occasion du lancement de l’édition 2021 de l’opération « J’aime ma boîte », fêtes des entreprises, wimadame offre  la parole digitale à Maya Atig, Directrice générale de la Fédération bancaire française, et rend hommage à Sophie de Menton.

La FBF au rendez-vous de « J’aime ma boîte » une fidélité à Sophie de Menton, créatrice de j’aime ma boite, un désir d’encourager l’entrepreneuriat  et de valoriser tous les salariés. C’est un rendez-vous auquel la FBF tient car c’est une excellente façon de rappeler l’aventure humaine qu’est l’entreprise. C’est une occasion de partager un moment convivial, le jour J, le 15 octobre cette année. Mais surtout, cette fête des entreprises nous invite à rappelle l’essence même de l’esprit d’entreprise : ce sont les entrepreneurs et les collaborateurs qui forment, ensemble, le cœur du réacteur.

Maya Atig est directrice générale de la Fédération bancaire française, l’organisation professionnelle qui représente les 337 banques françaises et étrangères installées en France. La FBF est partenaire de J’aime ma boîte, une opération pour fêter son entreprise, les entreprises.

A cette occasion, la parole digitale à Maya Atig.
La FBF renouvelle cette année son partenariat avec J’aime ma boîte, pourquoi renouveler cette année votre partenariat avec J’aime ma boîte.

Cela fait plusieurs années que la FBF suit l’opération J’aime ma boîte, et que chaque année nous organisons, en interne, un moment fédérateur pour nos salariés. L’an dernier, dans le contexte de crise sanitaire que nous traversions depuis de longs mois déjà, nous avons décidé de devenir partenaires de J’aime ma boîte, et de faire de cette fête celle de notre entreprise, mais aussi celle de toutes les entreprises. Notre économie, pourtant malmenée pendant plusieurs mois, a tenu grâce à la motivation et à la détermination des chefs d’entreprises et des salariés. Collectivement, avec les pouvoirs publics, les banques françaises ont aussi activement œuvré pour soutenir l’économie. Cette fête est donc une nouvelle occasion de remercier les salariés, et d’encourager toutes les entreprises à continuer à s’accrocher dans cette période de relance.

Et vous Maya Atig, quel est votre héros, votre héroïne ? J’aime ma boîte a depuis plusieurs années le thème des super héros.
Je pense que cette crise sanitaire nous a rassemblés sur ce point : comme Wonder Woman ou Fantômette, qui ont bercé mon enfance, les vrais super héros sont des personnes ordinaires, qui se révèlent au quotidien, avec leurs muscles, leur tête, leur cœur. Aujourd’hui, aux côtés de tous ceux que nous avons applaudi pendant des mois, les héros sont tous ceux qui font que nous sortons de cette période de crise, souvent plus fort. Les héros, ce sont ceux, dont les entreprises qui font notre économie, et tous ceux qui les ont accompagnés et ont construit ce pont pour enjamber la crise, entre mars 2020 et aujourd’hui. Dont les banquiers, continument actifs pour trouver des solutions.
Quelle est l’actualité économique qui vous a le plus marquée cette année ?
Je pense que ce qu’il faut retenir, c’est la capacité de mobilisation collective qui s’est spontanément mise en place pour dépasser la crise et trouver des solutions. L’actualité, notamment économique, et encore plus en cette période de relance, ne s’arrête jamais. D’importantes échéances arrivent, et je pense qu’il ne faut pas l’oublier : en période de crise, nous avons tenus. Nous restons mobilisés pour que cette relance soit un succès collectif.
Il y a peu de temps, vous avez répondu à une interview pour Le Monde sur l’entrepreneuriat au féminin. C’est un sujet qui vous tient à cœur ?
– On constate que les femmes se lancent moins dans l’entrepreneuriat que les hommes. Il y a énormément de raisons à cela, culturelles, pratiques, financières : un capital souvent moins élevé au départ, des responsabilités dans la vie personnelle, et la crainte d’échouer. Mais il y a une raison qui n’a pas sa place : celle de croire que les banques accompagnent moins les femmes que les hommes. C’est totalement faux car les banques jouent un rôle central, celui d’aider à concrétiser leurs projets. C’est un sujet extrêmement important, sur lequel les banques françaises sont engagées – toutes mettent en effet en place des initiatives individuelles pour promouvoir, valoriser, accompagner l’entrepreneuriat féminin. Au niveau collectif, nous avons noué des partenariats, avec France Active et Action’elles par exemple, pour promouvoir l’entrepreneuriat des femmes porteuses de projets, les accompagner dans leur recherche de financements, pour les soutenir par des formations, du mentoring ou des dotations notamment.

Madame, Appartenez-vous vous-même à un réseau féminin ? Si oui, pourquoi ? Que vous apporte-t-il ? Selon vous, que doit-on attendre de ces réseaux ?
J’ai appartenu à des réseaux féminins depuis ma naissance, grâce aux femmes de ma famille qui m’ont toujours inculqué la forte valeur de l’indépendance !
Aujourd’hui, j’ai un réseau d’anciennes collègues devenues amies, constamment présentes, j’ai été active dans Financi’Elles ou dans Administration moderne, je suis membre des Femmes du Medef, un réseau créé afin de promouvoir la parité dans les instances du Medef et de donner de la visibilité aux femmes du monde entrepreneurial et économique. Au plan professionnel, ces réseaux nous permettent d’échanger, de nous soutenir, de mettre le collectif au service de nos parcours individuels.
Les réseaux permettent de rassembler des personnes d’univers, d’entreprises, de secteurs différents. J’étais, il y a une quinzaine de jours, à l’évènement organisé par Bpifrance, à l’Accor Arena. Nous étions plusieurs dirigeants et dirigeants d’entreprises à prendre la parole pour parler de notre rôle d’entrepreneur et de sa dimension de conquête. Des témoignages aussi enrichissants pour l’auditoire que pour le plateau !

Le mot de la fin pour wimadame ?

Pour Wimadame et pour tou(te)s les entrepreneur(e)s : nos entreprises sont et font la force de notre économie. C’est une chance incroyable d’avoir aujourd’hui le tissu économique que nous avons en France. Les banques, au travers de leurs 354 000 salarié(e)s sur tout le territoire, sont présentes pour accompagner les créateurs puis les chefs d’entreprises dans toutes les phases qu’elles traversent. Les banques soutiennent les entreprises, dans leur développement, dans les moments plus difficiles – la crise l’a prouvé –, elles les accompagnent à chaque étape de leur vie.

N’hésitez pas à dialoguer avec votre banquier. Le modèle relationnel et de proximité des banques françaises est un immense atout. Les banques françaises sont et resteront des partenaires de confiance pour l’économie française.

La crise sanitaire, un nouvel attachement à son entreprise, wimadame soutient votre visibilité, votre talent, au bureau ou en télétravail, le monde de demain, Devenez des Entrepreneurs de votre vie

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